Tuesday, July 30, 2013

Une nécessaire clarification

Question de doctrine
Je crois qu’une chose a besoin d’être clarifiée.
A chaque fois, que je réponds aux gens que je suis chrétien, très souvent ils essaient de me cataloguer en me demandant de quelle obédience je suis ? Ils me demandent si je suis catholique, protestant, réveilléetc.…Il y en a même qui m’ont proposé « l’Eglise des musulmans » !
Et naturellement, ils ne comprennent pas quand je dis que je croissimplement en Jésus Christ et ne me reconnait dans aucune dénominationquelconque. D’ailleurs, je trouve même dangereux et au mieux naïf des’identifier profondément en une dénomination particulière. Naïf parce quec’est en méconnaissance et/ou incompréhension des écritures bibliques qui ditque le salut passe uniquement par la foi en le nom du Seigneur Jésus Christ  -Jean3 :16 «  Car Dieu a tant aimé le mondequ'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périssepoint, mais qu'il ait la vie éternelle »
-Actes 4 :12 « Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous leciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nousdevions être sauvés. ».

Donc, l’appartenancea une quelconque religion ne vous garantira jamais rien et le Seigneur n’ajamais appelé personne à devenir son disciple sous/couvert d’une quelconqueinstitution religieuse.
Et de l’autrecoté cette identification est dangereuse parce que la reconnaissance de sa foidans une institution religieuse peut constituer un voile, un bouclier contre lavérité en ce sens que par cette identification, nous donnons une autoritéparticulière à cette institution à laquelle on est donc poussé à épouser aussiles toutes les idées, et à supporter les dérapages.
 Et combien de fois n’a-t-on pas vu un déclaré-chrétien défendre bec et ongle les doctrines de son "église" alors que la parole lui recommande plutôt d’éprouver toutes enseignement poursavoir s’il est en conformité avec la vérité.
 Mais le risque véritable et ce qui est le pluscourant est que il est poussé à donner à cette institution (à la hiérarchie enfait) qu’il veut croire divine, l’autorité suprême dans l’interprétation des écritureset de la foi. Ce qui est le propre même d’une secte ! Etd’ailleurs cette autorité suprême à l'institution est écrit en noir et blanc dans les textes fondateurs de ladoctrine de quelques dénominations chrétiennes, et pas les moins connu.

Or d’un coté laBible enseigne que c’est Dieu qui préserve sa parole - Psaumes 12 :6-7« Les paroles de l'Éternel sont des parolespures, Un argent éprouvé sur terre au creuset, et sept fois épuré. Toi, Éternel! Tu les garderas, Tu les préserveras de cette race à jamais »

 Et de l’autre coté, Cette Parolenous avertie de s’assurer que même un des apôtre qui ont écrit la Bible, ou unange du ciel ne vienne jamais nous prêcher un autre évangile.- Galates 1.8 « Mais, quand nous-mêmes, quand un ange duciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché,qu'il soit anathème ! »

Or peut importe comment le niveau de sainteté et de connaissance devotre pasteur, prêtre, apôtre ou pape, je suis sûr qu’il ne fait pas le poidsdevant Paul que l’on a appelé le grand apôtre, et encore moins devant un angedu ciel. Donc, sachez que Dieu n’a aucun représentant officiel ou officieux surla terre, et donner une autorité suprême  dans un quelconque aspect de sa viespirituelle, et de sa vie tout court, à un autre que Dieu – Jésus Christ, estle fruit de l’idolâtrie et est même sectaire. Je ne dis pas qu’il ne faut pasécouter les autres. Non! loin de là, sinon je ne vous écrirais pas, mais ce queje dis c’est que la créature existante (ou qui a existé) qui est assez dignepour qu’on lui donne une autorité suprême n’est pas, pas selon la Bible en toutcas.

Paul, le grand apôtre donc, nous disait déjà que la prédication de lacroix de Christ est une folie pour les sages de ce monde
-1 Corinthiens 1 :18,22-23« Car la prédication de la croix est une folie pour ceux quipérissent; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu…Les Juifs demandent des miracles et les Grecs cherchent la sagesse: nous, nousprêchons Christ crucifié; scandale pour les Juifs et folie pour lespaïens »
Or même le plus naïf de ce monde reconnaîtrait s’il lui reste encoreune once de conscience que ce siècle est fou. Alors qu’il n y a-t-il desurprenant que la folie de ce monde perçoit la vérité comme la folle ?


Ma conversion
La régénération en Christ est un miracle. Elle n’est jamais le fruitd’une décision ou d’un apprentissage. Ni bibliquement, ni dans la vie réelle.Pour ma part, j’ai la grâce de pouvoir donner une date exacte !

Cela s’est passé dans la nuit du samedi 27 décembre 2008, seul dans machambre. Fatigué de moi-même et de l’hypocrisie de nos religiosités, j’aiimploré le secours du Seigneur et reconnu toute ma perversité et mon incapacité.Il y avait à l’époque des gens qui me qualifiaient de pertinent dans mes réflexions,mais je n’avais aucune réponse réelle à toutes les questions que ma viem’imposait. J’étais errant et cette nuit là, j’ai pleuré toutes les larmes demon corps, et le Seigneur m’a délivré ! J’ai alors connu une paix commejamais auparavant et je savais après cela que mon âme avait été restauré,fortifié, rassuré. Et depuis lors, il n’a cessé de me renouveler malgré des fautesqui ont suivi.

Le changement du cœur d’un homme est infiniment plus miraculeux qu’un manguier qui se mettrait un jour à produire des avocats. Et aucune récitation deprière, aucune volonté humaine, ni aucune catéchèse ne pourra jamaisproduire cela. (Romains 9 :16« Ainsi donc, cela ne dépend ni de celui qui veut, ni decelui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde. »)

Et à ceux qui mecherchent entre les réveillés, et les fondamentalistes, je dirais simplementque j’appartiens à Jésus Christ, et je communierais volontiers avec tout frèrequi a répondu à l’appel du Saint et donc croit qu’Il est le chemin, la vérité,la vieMais ma prudence sera la conformité avec les écritures saintes etnon à une quelconque tradition ou révélation du ciel.
-Colossiens 2 : 8,18« Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par laphilosophie et par une vaine tromperie, s'appuyant sur la tradition des hommes,sur les rudiments du monde, et non sur Christ…Qu'aucun homme, sous uneapparence d'humilité et par un culte des anges, ne vous ravisse à son gré leprix de la course, tandis qu'il s'abandonne à ses visions et qu'il est enfléd'un vain orgueil par ses pensées charnelles. »

Qu’aucun homme,sous une apparence d’humilité… qu’aucun titre ecclésiastique, qu’aucunesoutane, qu’aucune popularité religieuse d’un quelconque homme ne vous séduit.

Et donc si vous voulez me cataloguer, appelez ma religion « JésusChrist », d’autant plus que depuis cette fameuse nuit de décembre 2008, j’ai eu la grâce de m’associeravec des frères dans trois pays différents, avec des frères (et des sœurs) quin’avaient aucun autre nom en commun que celui de « JESUS CHRIST ».

Et vous donc ?
Le Seigneur a appelé tous ceux qui se sont repenti de leur propre voieà devenir ses disciples. Un disciple est celui qui suit les enseignements etles pas de son maître. Et un disciple de Jésus ne peut avoir pour socle destraditions humaines ou de la sagesse d’un monde qui, est fou même pour le plus ignorantdes hommes.

Mais quand je parle de l’avertissement des écritures quant auxconséquences du péché, on me traite de fondamentaliste.

Moi je vous ai dit qui je suis, et j’espère que vous savez qui vousêtes, ou plus tôt… à qui vous êtes (?) !

Le péché est ce qui a séparé l’Homme de son créateur et beaucoup tropd’entres nous se servent des rituels et artifices religieux ou des raisonnementsd’un monde fou pour tenter de contourner cette réalité. Mais rappelons-nousqu’un jour, nous serons tous mis à nu, et personne ne pourra plus se cacher.

Donc si pour nos enfants nous craignons la faim et le froid, que direalors du feu de l’au-delà ? Je sais que beaucoup d’entres vous, quand ilsne s’en moquent pas, essaient de se convaincre secrètement que le Seigneur nevoulait pas exactement dire ce qu’il disait quand il parlait du séjour desmorts, ce lieu de tourments éternels… ou alors espèrent secrètement qu’ilsseront assez bon, ou au moins plus bon que la plus part des autres pour finir dansla maison du père, mais mes chers, si vous ne voulez pas croire en ce que la Bible dit,pourquoi vous la lisez ? Elle n’a pas laissé de place au doute.

Mers chers, le changement pour lequel soupire votre âme n’est pas unchangement politique, économique, socioculturel ou psychologique. Lechangement  pour lequel soupire votre âmeest d’en finir avec votre cœur corrompu, et de ressusciter avec Christ, mais qui répondraà l’appel du Saint ?

Douala, le 22 juillet 2013

Jesus Christ est la Vie

Chaque personne là dehors est entrain de chercher la vie. De   chercher quelque chose qui va donner un sens à sa propre vie. Et beaucoup même d’ailleurs utilisent le nom de Dieu pour poursuivre leur propre but.
Moi j’étais un jeune homme qui suivait sa propre voie, qui cherchait sa propre vie, et ne voulait rien à voir de personnel avec Dieu. Mais j’étais très intéressé par les questions de l’existence, du sens de la vie. J’étais fasciné par tous les débats d’idées, encore plus sur les questions spirituelles, fasciné par tout ce qui parlait de religions, de philosophie, de mythologie ; fasciné par tout ce qui avait une certaine profondeur, mais je ne voulais pas de contraintes. Non je tenais trop à ma liberté, je suivais mes instincts et essayait de ne pas être trop mauvais.
Pour beaucoup j’étais un gars correct et sympathique. Mais je grandissais rapidement dans la débauche morale et spirituelle. Ma perversité naturelle a commencé alors à être manifeste, surtout pour moi. Mais vivant dans un monde imparfait, je m’étais donné l’objectif de : « 1-Ne pas vendre ma liberté.  2- D’assumer mes choix. Et 3- puis de partir comme je suis venu » - disais-je alors.

Mais à un moment j’ai commencé à constater un appel profond à reconsidérer  mes voies perverses, mais je n’étais pas intéressé. Je voulais changer le monde, mais ne voulait pas changer.

Alors, j’ai commencé à reconnaître qu’il y avait des chaines qui me retenaient dans mon envie de me réaliser selon mes voies. J’ai reconnu que ca peut être Dieu qui m’interpellait, mais je n’étais pas toujours intéressé.
Quand je me cognais à un mur, je demandais ouvertement au divin de me laisser tranquille. Je me rappelle encore de ces nuits ou je m’interrogeais dans mes prières : « Dieu que me veux-tu ? Pourquoi tu me cherches moi, et pas mes amis ? Laisses moi tranquille. »
Oui j’ai prononcé ces mots dans mes prières pendant ce que je pourrais appeler « mes heures sombres ». Et si j’en étais arrivé là, c’est en partie parce que c’était tellement manifeste que quelque chose m’empêchait de vivre ma vie. C’est-à-dire de trouver ma place dans un monde imparfait - mon aspiration d'alors.

Mais dans sa miséricorde, le Seigneur m’a arrêté dans cet élan obscur.
Vraiment Jésus m’a cherché, et il m’a trouvé. J’ai même peur d’imaginer jusqu’ou je serais allé sans sa grâce, et mes abominables prières évoquées plus-tôt sont là pour vous témoigner du peu de frein qui me restais. Aujourd’hui encore  je m’humilie devant lui pour lui rendre gloire et louanges pour son amour, pour l’espérance, pour sa vie donnée gratuitement, parce que lui seul est digne.
Sa parole est vivante et nourrissante, mais elle n’est point compatible avec un cœur non-repenti et  non-repentant, avec un cœur qui cherche encore sa propre voie.

La Bible dit que le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s’y trouve, Seigneur du ciel et de la terre… n’est pas semblable à de l’argent, à de l’or ou à de la pierre sculptée par l’industrie de l’homme. Et sans tenir compte du temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tout lieux qu’ils aient à se repentir, parce qu’il a fixé un jour ou il jugera selon sa justice, par l’homme qu’il a désigné… (Actes 17 :24-31).

Quand j’entendais à l’époque les paroles de l’évangile, l’idée du jugement ne m’effrayait par le moindre du monde, et je croyais même que vu mon témoignage correcte de ceux qui me connaissaient, si jamais il y avait un jugement, je serais probablement du bon coté. Après tout quoi ? Je ne tuais pas, ne volais pas à autrui, j’aimais même aider les gens, et prenais du plaisir en apporter aux autres.
Mais mes chers, on ne peut pas se moquer de Dieu éternellement, ni l’ignorer pour toujours. Non, lui seul est souverain et va continuer à l’être et à le montrer. Et pour cela il n’a besoin de personne. Mais pour ceux qui s’accrochent à leur propre idée de la vie et de la justice, et à leur propre justice, je rappellerais que l’on ne peut et ne pourra jamais tromper le tout puissant qui connait le nombre de cellules qu’il y a dans votre organisme. Il connait toutes nos pensées et les inclinaisons de notre cœur. Et nous ne sommes pas justes. Tu n’es pas juste !

J’écris ces mots pour confesser cela, que Jésus Christ est le chemin, la vérité, la vie. Et pour dire que c’est le message que j’aimerai que l’on se rappelle à mon sujet si jamais on se rappellerait de moi quand je ne serais plus là.
Il y a toujours des souhaits que j’ai envie de réaliser, des choses que j’essaie d’entreprendre, et je travaille jusqu’à un certain degré pour ça,  mais tout cela n’est qu’accessoire comme le stylo que je tiens, et ma prière est qu’elles se réalisent si cela peut aider à servir le Seigneur et à servir les autres. Et ce que je souhaiterais que les hommes se souviennent principalement à propos de moi, n’est pas tout ce que j’aurais fait ou pas fait, mais que Jésus Christ m’a donné la Vie, à moi et à tout ceux qui l’ont et l'auront l’accepté.

Maintenant que tout ceci est dit, je ne crois pas que mon histoire soit totalement différente de la votre. Je crois que Chacun de vous est quelque part sur ce chemin :
-          Soit il suit sa propre voie et ne souhaite rien à avoir de très personnel avec l’Eternel.
-          Soit il ressent la pression de l’appel du saint et tâtonne parce que qu’il ne sait plus trop ou il se situe, ni que faire ou qui croire.
-          Soit il s’est repenti et veut davantage vivre la gloire de Dieu.
-          Soit il a connu Dieu, a reçu son message de vie et d’espérance, mais les soucis du siècle présent et/ou les convoitises du monde l'ont vite rattrapés, et il a abandonné la poursuite de l’Éternel pour retourner dans sa boue.
-          Soit il est quelque part ailleurs sur cette ligne de la réalité, et chemine dans un sens ou dans l’autre, vers la vie, ou vers la mort.

Mais à la fin de la journée, c’est vers quoi nos pas nous mènent qui compte.

On a tous quelque chose de commun dans nos différents destins, tous : riches et pauvres, célèbres et individu lambda, reconnus et méconnus, rois et sujets etc... A moins que le Seigneur ne revienne avant, chacun  de nous finira au mieux 2 mètres sous terre. Et las bas, j’y ai pas été, mais je sais que l’on ne peut plus s’accrocher à rien. Notre tour est déjà entrain d’arriver : nous allons perdre nos proches, perdre nos amis, perdre nos emplois, perdre nos avoirs etc… nous allons tout perdre et serons un jour seul dans la tombe. Et c’est peut-être seulement alors que nous allons pleinement réaliser qui nous sommes, ou plus tôt à qui nous sommes.

Jésus Christ est la lumière et la lumière n’a rien à voir avec les ténèbres. Mais rappelons-nous que toute chose sera exposée, même nos plus intimes secrets. Or si Facebook, annonçait par exemple l'arrivée un nouveau timeline qui pourrait afficher nos pensées sur notre mur, je ne connais pas celui qui aurait envie de rester dans ce réseau social. La question est donc pourquoi fuyons nous l'exposition à la lumière, et vers quoi fuyons nous?

La totale liberté est un mythe total, car nous appartenons à l’Esprit que nous obéissons. Mais l’Esprit de Dieu est un esprit de vérité, de justice et d’amour.

Que Dieu est pitié de nous et ramène tout ce qui est obscure en nous à sa lumière.

Douala le 17 mars 2013

Pourquoi sommes-nous là?

Je discutais hier avec un cousin que je n’avais pas vu depuis plusieurs années et j’étais édifié par le recul qu’il avait de plusieurs choses de la vie. Et en cette période de célébration de la « Noel », et des excès qui ensuivent, et de la nécessité essentielle de la célébrer (comme le disait ce jeune gars que j’ai croisé dans la matinée d’hier : « Mince ! Comment un 24 décembre quelqu’un ne fait rien ? »), Alors je me suis interrogé sur le sens de cette célébration et sur celui de la vie en général.
Mais avant de continuer, je voudrais préciser que je n’ai rien de personnel contre Noel (j’adorais cette fête quand j’étais plus jeune), ni contre l’idée de se commémorer la nativité du Christ ; et si c’est une tradition pour se réunir dans la paix et dans l’amour, je suis totalement pour, mais sérieusement, est-ce le cas ?
Mais parce que j’ai la ferme conviction que le problème fondamental n’est pas Noel, mon interrogation est allée au-delà.

Bien ! Le problème fondamental n’est pas Noel, mais  plutôt la vie, et le sens que l’on donne à notre présence sur cette terre. Et pour ceux qui pensent dans leur âme, que ca c’est une question de vieux, que l’on doit « vivre » d’abord, je dirais que ‘‘plus tôt on aura répondu à cette question et mieux on saura comment « vivre d’abord »’’. Sans même mentionner le fait que notre vie peut s’arrêter tout court sans que l’on n’ait jamais eu la grâce de devenir vieux, afin de se poser la question de la vie.
Donc, pourquoi existons-nous ? Pourquoi somme-nous là ?
-          Est-ce pour se nourrir, se vêtir et puis partir ?
-          Est-ce pour se marier, avoir des enfants et puis vieillir ?
-          Est-ce pour s’enrichir et gouter au maximum les plaisirs que nous propose ce monde et puis rendre l’âme ?
-          Est-ce pour suivre une formation, puis battre tous les records dans son domaine de compétence en laissant le sien derrière soi avant de disparaître ?
-          Est-ce pour sortir en soirée, s’amuser jusqu’à ce que s’arrête la musique, comme s’arrêteront bientôt nos pouls ?
-          Est-ce pour s’assoir au bar, boire jusqu’à se sentir complètement cassé, afin de sentir que l’on a bu, comme nous boira bientôt la terre ?
-          Est- ce pour cela… Est-ce pour cela… etc...

Mais pour répondre à cette question, il faudrait d’abord savoir, ou plutôt comprendre ce que nous recherchons, ce que notre être désire profondément.
-          Parce que si ton but ultime dans la vie est par exemple de t’enrichir, si tes yeux sont fixés sur ton désir de vouloir telle maison, de vouloir telle voiture, de vouloir tel plasma, de vouloir tel téléphone, de vouloir telles chaussures, d’aller dans tel lieu, si ton regard est fixe sur ta volonté que l’on regarde ce que tu possèdes, réalises-tu que tu poursuis du regard ce qui va disparaître ? Et qu’allant dans le vide tu entraines ton âme avec toi ?

-          Ou bien si tu mets tout ton espoir dans ton mariage, réalises-tu que tu mets ton (ta) conjoint(e) dans une position qu’il ne pourra point assumer ? dans une attente qu’il ne pourra point combler ? parce qu’il ne peut pas ! Même avec toute la volonté du monde et avec toute la richesse de la terre. Comme le dit la Bible (parole conductrice de la vie pour ceux qui ont cru), notre créateur a mis dans le cœur de l’Homme la pensée de l’éternité (Ecclésiaste 3 :11), ce qui signifie entres autres que l’homme a été conçu pour ce qui est eternel, mais tout ce que la personne qui t’aime ne pourra jamais te donner est temporaire, même son présent amour pour toi. Et avec nos attentes mythologiques, on invite le conflit et la déception dans notre foyer et dans notre âme, car le fossé qui s’y trouve est vaste comme l’éternité et ce n’est pas à l’autre de le combler.


Maintenant pour les deux exemples cités, loin de moi l’idée que l’argent et le mariage sont mauvais. Non ! L’argent te donne un accès plus facile à plusieurs choses légitimes, et le mariage est une merveilleuse institution divine. Et pour parler de moi, je désire, à une certaine mesure l’un comme l’autre. Mais j’ai un plus grand désir qui est prioritaire sur ces deux autres, au point de pouvoir les annuler si nécessaire pour combler ce plus grand désir. Quoique je dois confesser que trop souvent,  mes désirs de l’heure ne sont pas annulés pour ce qui est ma plus grande nécessité.

Bien ! Mon plus grand désir est quelque chose que rien dans ce monde ne peut combler. A ce propos, un pertinent auteur avait écrit dans un de ses livres que : « Si je trouve en moi un désir qu’aucune expérience dans ce monde ne peut satisfaire, la plus probable explication est que j’ai été fait pour un autre monde ». (C.S. Lewis dans « Les fondements du Christianisme »)
Et après avoir fini d’apprécier et d’être édifié par cette remarque ‘on ne peut plus raisonnable’, je me demande alors ce que je fais dans ce monde-ci ? N’est-ce pas pour se préparer à l’autre ?


La débauche et le désordre que l’on observe là dehors, notamment en des moments de célébration comme celui-ci, témoignent du total manque de sens de notre société, les conséquences de ce que la Bible appelle « morts par nos offenses et par nos péchés » (Ephésiens 2 :1-10). Mais elle (la Bible) promet la vie à celui qui croit en celui que Dieu a envoyé (Jean 3 :16).

Oui ! La vie éternelle qu’est-ce que c’est ? Est-ce simplement exister éternellement ? Certainement pas, car ca voudrait dire que le rebelle numéro 1, à savoir le diable, l’a aussi. Mais les Ecritures nous apprennent plutôt que la Vie éternelle c’est de connaître Dieu (Jean 17 :3).

Oui la voici la raison de notre présence ici – c’est de connaître notre créateur et toute activité, tout évènement, toute chose qui n’a pas ceci pour point final – est ce que l’Ecclésiaste appelle « une poursuite du vent ». C’est une course contre la vanité. Comme l’athlète en salle de gym sur l’ergomètre (le tapis roulant de jogging), il courre, il courre, il transpire, sa condition physique est peut-être meilleur, mais il ne va nulle part.
Or quand tu t’exerces à connaître le créateur, tu recherches la paix et la joie véritable pour laquelle soupire ton âme. Et le Seigneur est fidèle pour se laisser trouver par ceux qui le cherchent avec un cœur sincère.


Bonnes fêtes de fin d’année à vous tous qui avez la grâce de savoir lire et aussi d’avoir les yeux pour, et une pensée à tout ceux à qui on n’a pas appris l’alphabet et aussi à ceux qui n’ont pas la vue.
Que Dieu vous bénisse tous !

Douala, le 25 décembre 2012

Tous les temps, c’est pour Dieu.

Le livre d’Ecclésiaste nous apprend dans son chapitre 3 qu’Il a fait toute chose bonne en son temps. Qu’il y a un temps (qu’il a fait) un temps pour la paix, un temps pour la guerre ; un temps pour planter, un temps pour arracher ce qui est planté ; un temps pour rire, un temps pour pleurer ; un temps pour aimer, un temps pour haïr… Il a aussi fait un temps pour le drame, un temps pour le calme ; un temps pour l’aventure, un temps pour la rupture ; un temps pour la romance, un temps pour laisser-aller ; un temps pour la sécheresse, un temps pour la pluie ; un temps pour le jour, un temps pour la nuit.
   En mettant dans le cœur de l’Homme la pensée de l’Eternité, il nous a invité à une aventure éternelle bien que nous n’arrivons pas à saisir ce qu’il a fait du commencement jusqu’à la fin.
  Saisir, c’est comprendre la raison, la raison de toutes ces saisons. Il nous confond avec les saisons afin que nous puissions nous perdre et courir vers lui, et revenir à cette aventure éternelle.
Quelle est donc  la raison éternelle de la guerre, de la paix, de la romance, du laisser-aller, quelle est la raison éternelle de la rupture, la raison éternelle de l’aventure ?
   Comme le soleil expose l’ombre de notre corps, la vie expose l’ombre de notre appel. Nous sommes passionnés par la guerre, par la paix, par l’amour, par la haine, par les combats, par les drames, par l’art, par la romance etc. … Et ce sont ces passions qui font tourner l’industrie du cinéma, des jeux vidéos, de la musique, du sport ; ce sont ces passions qui construisent les cultures, et font des civilisations. Ce sont ces passions qui imposent un rythme à notre existence jusqu’à ce qu’arrive notre temps, ou plutôt jusqu’à ce que notre corps et âme se soumettent au temps de Dieu, le faiseur des temps. Et ces passions qui fussent l’ombre temporaire d’une réalité éternelle ne sont plus.
   Oui nous avons été appelés, tous appelés à la plus grande aventure de tous les temps, à la plus grande guerre de tous les temps, à la plus grande romance, au plus grand drame, à la plus grande rupture, nous avons été appelés au plus grand mariage de tous les temps avec le Dieu des temps. Plus grand parce que c’est la seule aventure qui a un sens éternelle, un sens au delà du temps.

Et ce que cela coute, c’est de laisser l’ombre et de rechercher le corps ; car une fois le soleil de la vie retiré, l’ombre n’est plus. Et la réalité ne nous reconnait pas.

Ivanovo, le 16 juin 2012 (parce ce que nous sommes dans le temps).